Éclat à vos côtés

Depuis sa chute, votre père n’est plus autonome ; vous vous rendez chez lui pour l’aider presque tous les jours. Entre le travail, les enfants et les tâches quotidiennes, vous êtes stressé et vous avez du mal à dormir. Vous vous demandez combien de temps vous allez encore pouvoir tenir ainsi ?

La première chose que vous pourriez faire est de diminuer les effets du stress. En effet, certaines habitudes de vie ou comportements peuvent permettre d'évacuer le stress ou d'en diminuer les conséquences néfastes, tels que la pratique d’un sport, l’alimentation saine, l’adoption de bonnes habitudes de sommeil, ou encore le dialogue avec des proches, etc.

Ensuite, il convient d’identifier les causes du stress pour mettre en place des actions qui permettront de les gérer.

• Acceptez-vous de déléguer ? Votre cercle familial intervient-il autant que vous ? Si ce n’est pas le cas, et selon les possibilités de chacun, peut-être pourriez-vous vous répartir les tâches. Votre conjoint peut éventuellement participer davantage pour déposer ou récupérer les enfants, faire les courses, le ménage ou préparer les repas. Si non, avez-vous pensé à faire appel à une aide ménagère ?
• Votre travail vous épuise ? En avez-vous parlé avec votre supérieur hiérarchique ? Avez-vous envisagé de changer de poste ou de solliciter un temps partiel ?
• Votre rôle d’aidant vous affecte ? Selon la situation, vous pouvez avoir besoin d’un soutien psychologique. Il existe également des espaces d’information tels que les Cafés des Aidants, qui pourraient vous permettre d’échanger avec d'autres aidants dans un cadre convivial.

Vous ressentez une fatigue croissante en essayant de jongler entre vos responsabilités professionnelles, familiales et d'aidant ? Vous aimeriez discuter de votre situation et obtenir des conseils adaptés ? Contactez un conseiller par mail ou par téléphone afin d’exposer votre situation et bénéficier de conseils personnalisés.

Votre épouse est atteinte d’une maladie invalidante qui la contraint à se déplacer en fauteuil roulant. Sa maladie évolue, et vous consacrez vos journées à vous occuper d’elle. Cela vous parait normal, mais vous ne sortez quasiment plus et ne voyez plus personne, cela vous pèse. Existe-t-il des solutions ?

Le rôle d’aidant au quotidien est une lourde responsabilité, que ce soit sur le plan organisationnel ou émotionnel.
Pour tenir dans la durée et pour ne pas vous mettre en danger, vous devez impérativement vous accorder du temps pour vous-même : vous reposer, prendre soin de vous, vous changer les idées, et garder un lien social avec votre famille et vos amis.

Nous vous conseillons de commencer par vous accorder des temps courts, proches de votre domicile, en vous appuyant sur des personnes de confiance. Profitez-en pour revoir vos amis, vous promener, aller au cinéma... Vous vous sentirez peu à peu prêt(e) à vous accorder un peu plus de temps de temps à autre.
Si vous avez peur de laisser votre conjoint seul à la maison, vous pouvez mettre en place un système de téléassistance afin d’être alerté(e) en cas de besoin.

Vous pouvez aussi solliciter les services d’une aide à domicile le temps de votre absence.
Sachez également qu’il existe des séjours de répit, conçus spécifiquement pour vous accueillir avec votre proche. Pendant que ce dernier sera pris en charge par des professionnels, vous disposerez de temps pour souffler ou pour participer à des groupes d’échange.

Vous vivez mal votre situation d’aidant et sentez que vous vous isolez ? Vous aimeriez trouver des solutions pour vous aider à souffler ? Vos conseillers sont là pour vous aider, avec toutes les spécificités que recouvre votre situation.

Cela fait maintenant 3 ans que vous prenez soin de vos parents. Vous gérez tout leur administratif, les courses et le ménage, et vous les emmenez à leurs rendez-vous médicaux… Cela prend tout votre temps et vous aimeriez bien pouvoir vous octroyer des moments de détente.

Vous avez raison de penser à vous, le rôle d’aidant au quotidien est épuisant. Prendre du temps pour soi n’est pas un choix égoïste mais permet de se donner les moyens de continuer à aider son proche avec la même attention.
Vous pouvez vous appuyer sur les professionnels du service à la personne afin de réaliser certaines tâches que vous accomplissez actuellement vous-même : ménage, préparation des repas, courses…
Pour vous aider à les financer, il existe certaines allocations, telles que l’APA - Allocation Personnalisée d’Autonomie, accordée par le Conseil Départemental.
De plus, sachez que l’emploi de prestataires de services à domicile, agréés « Service à la personne », est déductible des impôts à hauteur de 50% des dépenses engagées, dans la limite de 12 000€ par an.
De plus, si vos parents ont 75 ans ou plus, et qu’ils sont retraités des caisses de retraite AGIRC-ARRCO, ils peuvent bénéficier du dispositif SORTIR PLUS.
Ce dispositif est une aide, qui permet de payer des prestations de transport accompagné. Cette aide pourrait servir à emmener vos parents à leurs rendez-vous, vous permettant ainsi de vous dégager du temps.
Enfin, si vous souhaitez vous absenter plusieurs jours ou plusieurs semaines, pour partir en voyage ou pour un projet personnel par exemple, vous pouvez envisager de faire appel à une famille d’accueil.
L'accueillant familial est une personne, ou un couple, titulaire d’un agrément lui permettant d’accueillir à son domicile, moyennant rémunération, des personnes âgées ou handicapées adultes.

Vous êtes actuellement en situation d’aide à un proche et cherchez des solutions pour vous dégager du temps ?
Contactez un conseiller par téléphone ou par mail afin d’exposer votre situation et bénéficier de conseils personnalisés.

Votre fils a fait une chute à vélo, et va devoir rester à l’hôpital pendant 2 à 3 mois. Il va devoir manquer l’école pendant cette période et vous vous inquiétez pour son parcours scolaire. Vous recherchez des solutions pour qu’il puisse poursuivre sa scolarité.

Conformément à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et les missions de l’éducation nationale, la continuité du parcours scolaire doit être assurée dans les établissements de santé, si les conditions d’hospitalisation le permettent.
Ces enseignants spécialisés sont souvent polyvalents. Ils travaillent dans différents services au sein de l’établissement de santé et sont en lien avec les établissements scolaires. Les enfants qui le peuvent se rendent en classe, tandis que les autres reçoivent leurs cours dans leur chambre. La priorité est donnée à l’enseignement du français et des maths, et si la situation de santé de l’enfant le permet, les sciences et l'histoire-géographie sont également abordés.
Les apprentissages acquis à l’hôpital peuvent être pris en compte dans le cursus scolaire de l’enfant : les notes peuvent être validées et certains examens comme le Baccalauréat peuvent être passés dans l’établissement de santé.
En complément des cours, et pour permettre plus d’interactivité et de lien social, votre enfant peut bénéficier gratuitement du programme TED-i (Travailler Ensemble à Distance et en Interaction).
Ce programme s’adresse aux enfants absents pour une longue durée.
Il s’agit d’un dispositif de télé présence qui se compose d’un robot (avec écran, caméra, micro et haut-parleur) placé dans la classe.

Votre enfant est confronté à un long séjour à l'hôpital et vous vous inquiétez pour sa scolarité ? Vous souhaitez en savoir plus sur les options disponibles pour assurer sa continuité éducative pendant cette période ? Contactez un conseiller par téléphone ou par mail pour discuter de votre situation et obtenir des conseils personnalisés.

Depuis votre séparation, votre enfant s’est renfermé sur lui-même. Il ne sort plus et ses notes ont chuté. Comment l’aider ? Doit-il rencontrer un psychologue ?

Dans un premier temps, il est important de lui préciser votre disponibilité. Qu’il puisse, s’il en éprouve le besoin, venir vous parler. Si cela vous semble opportun, proposez-lui un échange.
Sachez que des associations peuvent vous conseiller sur la façon d’entreprendre le dialogue et vous apporter une compréhension de ce que ressent votre enfant dans cette situation. Vous pouvez également encourager votre enfant à s’appuyer sur son entourage. Il est important qu’il échange. Cela lui permettra d’identifier ses difficultés et ainsi de chercher les moyens d’y faire face.

S’il préfère un interlocuteur extérieur à ses proches, rapprochez-vous de votre médecin traitant. Il vous conseillera sur la marche à suivre et si nécessaire vous proposera de consulter un psychologue dans un CMP (Centre Médico-Psychologique) ou via le dispositif « Mon soutien psy ».

Des services de soutien et d’écoute à destination des jeunes sont aussi disponibles par téléphone. Ils ont l’avantage d’être anonymes et gratuits. Cela peut être une alternative, s’il préfère échanger en toute confidentialité et de façon plus spontanée.
De votre côté, renseignez-vous auprès de son entourage, (votre famille, ses amis, son professeur principal, etc..). Peut-être ont-ils une perception différente de la vôtre et pourraient vous aider à comprendre ce que vit votre enfant.

On est parfois démuni face aux difficultés rencontrées par les enfants, en particulier à l’adolescence. Un conseiller peut faire le point avec vous et identifier des solutions.

Vous venez de vous séparer de votre conjoint et avez décidé d’une garde alternée pour vos enfants de 2 et 5 ans. Cela s’annonce complexe. Vous ne savez pas comment vous organiser entre le travail et les enfants, et vous avez peur que votre situation financière ne se complique. Vous craignez également de vous isoler.

En cas de séparation ou de divorce, le quotidien de vie peut se trouver chamboulé : changer de logement, maintenir son équilibre financier, garder des liens sociaux… Avec des jeunes enfants, ce changement de situation demande une attention particulière.
Concernant le logement, différentes options se présentent, comme cohabiter temporairement, garder le logement familial seul ou le quitter tous les deux.
Si vous envisagez de changer de logement, il est important de bien choisir l’emplacement géographique.

Sur le plan financier, sachez que la garde alternée est compatible avec le versement d’une pension alimentaire.
En effet, le juge peut fixer une pension alimentaire si les revenus des deux parents sont très différents ou si un seul des parents assume la charge de certaines dépenses telles que l’habillement, la cantine, les activités sportives…
De plus, si vous remplissez les conditions, vous pouvez bénéficier des aides de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales).

D’un point de vue organisationnel, voici quelques conseils pour vous simplifier la vie :

• Utilisez des outils de communication et de planification partagée en ligne pour faciliter l’échange d’informations et la coordination des activités des enfants.
• Si vous en avez la possibilité, investissez dans des équipements électroménagers qui facilitent la vie : robot cuiseur pour ne plus surveiller les préparations qui mijotent, lave-vaisselle, sèche-linge, aspirateur robot…
• Anticipez la préparation des repas, en préparant des repas à l’avance (le week-end par exemple, vous pourrez alors congeler des portions et les ressortir lorsque vous n’avez pas le temps de cuisiner).
• Si vous le pouvez, effectuez quelques jours de télétravail par semaine. Vous économiseriez les temps de trajets et gagneriez en sérénité.

Contactez un conseiller afin d’échanger sur votre situation. Il saura vous écouter et vous accompagner dans cette étape de votre vie.

Vous venez de perdre votre mari dans un accident. Depuis, vous êtes seule à vous occuper de vos deux enfants de 7 et 10 ans. C’est dur pour eux comme pour vous, même si vos parents sont très présents. Vous ne savez pas par où commencer.

Vous et/ou votre famille êtes éprouvés par un récent décès, et vous avez besoin d’être guidée pour y voir plus clair.

Il est important de pouvoir compter sur vos proches. Ils savent que vous vivez une période particulièrement difficile et sont là pour vous.
Rapprochez-vous de votre médecin traitant afin qu’il vous oriente, avec vos enfants, vers un Centre Médico Psychologique.
Ces centres se composent de professionnels formés pour vous accompagner dans ce type d’épreuve.
Il peut aussi vous orienter vers un professionnel libéral du réseau « Mon soutien psy » proposé par l’Assurance Maladie.

Des associations ou groupes de parole peuvent aussi vous permettre de partager votre souffrance, d'être écouté, soutenu, et compris, cela sur le long terme.
Si des enfants sont concernés, vous pouvez en parler avec l’équipe enseignante. L'école peut en effet solliciter un psychologue scolaire afin de les aider à traverser cette épreuve.

Vous êtes concerné et vous avez besoin d’une réponse personnalisée, nous vous encourageons à appeler un conseiller qui vous accompagnera et vous conseillera sur les démarches à envisager.

Entre le travail, les enfants et les tâches quotidiennes, vous n’avez plus une minute à vous. Vous êtes fatigué et dormez mal. Vous n’allez pas tenir encore longtemps comme ça. Comment lutter contre le stress ?

Le premier pas est d’avoir conscience du stress généré par votre quotidien. Votre bien-être est important et facilite la conciliation entre votre vie privée et votre vie professionnelle.
La première chose que vous pourriez faire est de diminuer les effets du stress. En effet, certaines habitudes de vie ou comportements peuvent permettre d'évacuer le stress ou d'en diminuer les conséquences néfastes, tels que la pratique d’un sport, le dialogue au bureau, etc.

Ensuite, il convient d’identifier les causes du stress pour mettre en place des actions qui permettront de les gérer.
À la maison, acceptez-vous de déléguer ? Votre conjoint peut-il participer davantage pour déposer ou récupérer les enfants, faire les courses, le ménage ou préparer les repas ? Sinon, avez-vous pensé à faire appel à une aide ménagère ?

Votre travail vous épuise ? En avez-vous parlé avec votre manager ? Avez-vous envisagé de changer de poste ou de solliciter un temps partiel ?
Des relations difficiles avec des proches vous empêchent de vivre sereinement ? Selon la situation, vous pouvez solliciter l’aide d’un médiateur ou avoir besoin d’un soutien psychologique.

Contactez un conseiller par mail ou par téléphone afin d’échanger sur votre situation. Il pourra vous faire des préconisations par rapport à vos besoins et habitudes de vie et, éventuellement, vous aider à adapter votre organisation.

Vous devez entrer à la clinique pour subir une opération. Le chirurgien vous a informé qu’a l’issue de l’intervention vous devrez rester une semaine à la clinique avant de pouvoir rentrer chez vous. Vous n’êtes pas au fait des démarches à effectuer. Que faire avant le jour J ?

En premier lieu, il convient de vous renseigner auprès de votre médecin ou du bureau d’admission, afin de connaître les éventuels dépassements d’honoraires et les frais restant à votre charge.
Une fois ces éléments connus, contactez votre assurance complémentaire santé pour savoir si une prise en charge est possible.
Si vous êtes en situation d’activité, prévenez votre employeur de la date et de la durée de votre absence. Sachez que vous n’avez aucune obligation de préciser les raisons de votre hospitalisation. Pour faciliter votre parcours de soins, rassemblez les éléments administratifs nécessaires à votre prise en charge :

• ► Une pièce d’identité
• ► Votre carte Vitale à jour
• ► Votre attestation de droits
• ► Votre carte de Mutuelle
• ► La feuille d'accident du travail ou de maladie professionnelle
• ► Votre carnet de santé
• ► Votre carte de groupe sanguin, si vous en avez une
• ► Les éléments de votre dossier médical : résultats d'examens

Lors de votre enregistrement au bureau des admissions, il vous sera remis un bulletin de situation ou d'hospitalisation.
Si vous êtes salarié, c’est ce bulletin de situation ou d'hospitalisation qui fait office d'arrêt de travail pour la durée de votre hospitalisation.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans toutes ces démarches ? Vous avez besoin d’aide et de conseils pour organiser votre retour à la maison ? Contactez un conseiller afin qu’il vous accompagne selon vos besoins spécifiques.

Cela fait 2 ans que vous souffrez du genou, votre médecin vous propose une opération pour résoudre cette situation. Le problème, c’est qu’il vous annonce un reste à charge élevé. Vous ne savez pas comment financer cette somme… Vous allez peut-être devoir refuser l’intervention.

Avant toute chose, contactez votre assurance complémentaire santé (mutuelle).
Selon les garanties de votre contrat, il est possible qu’une partie des frais non pris en charge par l’Assurance Maladie, le soient grâce à votre complémentaire.

Si vos ressources sont insuffisantes pour payer cette charge, il existe des aides financières attribuées sous conditions :
Dans un premier temps, vous devrez solliciter l’aide sociale de l’Assurance Maladie.
Vous devrez, pour cela, constituer un dossier et y joindre les pièces justificatives demandées.
Votre situation sera étudiée de manière individuelle par une commission, qui vous tiendra informé de sa décision.

Dans un second temps, sollicitez le fonds social de votre assurance complémentaire santé.
Les aides sont accordées après examen de votre situation et sont indépendantes des remboursements effectués dans le cadre de votre contrat.

Enfin, vous pouvez vous adresser au fonds social de votre caisse de retraite complémentaire. Pour permettre l’étude de votre demande, vous devrez transmettre à la caisse de retraite la copie des réponses de l’Assurance Maladie et de la complémentaire santé.

Si vous souhaitez être accompagné dans vos démarches, contactez un conseiller. Il pourra vous renseigner et vous expliquer comment fonctionne le système de santé français. Il saura également vous orienter vers les bons interlocuteurs si la situation le nécessite.

Vous avez dû déménager pour vous rapprocher de votre travail. Entre les frais de déménagement, la mise en service des lignes d’électricité et d’internet, et les charges de copropriété qui sont plus importantes que prévu, les fins de mois sont difficiles et vous avez du mal à régler toutes les dépenses liées à votre logement. Pouvez-vous bénéficier d’aides ?

Si vous rencontrez des difficultés à payer votre loyer ou votre crédit, la première chose à faire est de contacter sans plus attendre votre bailleur ou votre banque. En parallèle, vous pouvez solliciter les aides sociales. Vous pouvez contacter dans un premier temps la Caisse d’Allocations Familiales (CAF).Si vous êtes locataire, sous conditions de ressources, la CAF peut vous attribuer certaines aides pour diminuer le montant de votre loyer.
Vous pouvez aussi vous adresser au Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL).
Le FSL s’adresse prioritairement aux locataires, mais certains départements ont élargi leur soutien aux propriétaires en difficultés.
Sachez également que les caisses de retraite complémentaire peuvent accorder des aides ponctuelles, sous conditions de ressources et après étude de votre situation. Vous avez aussi la possibilité de vous faire conseiller sur la gestion d’un budget.

En tant que salarié du secteur privé, vous bénéficiez également des services de l’organisme Action Logement.
Action Logement gère les fonds versés par les entreprises, afin de favoriser le logement des salariés.
Si votre situation perdure malgré les aides financières et humaines, adressez-vous à un travailleur social du centre d’action sociale de votre commune.

Vous rencontrez des difficultés à payer les charges liées à votre logement ? Vous aimeriez en savoir plus sur les différentes solutions pour vous aider ? Contactez un conseiller afin de lui exposer votre situation et de trouver ensemble les solutions qui répondront à vos besoins.

Depuis bientôt 6 mois votre ex-conjoint ne verse plus la pension alimentaire pour vos 3 enfants. Cela fragilise fortement vos finances et vous n’arrivez plus à régler tous vos frais et ceux de vos enfants. Que pouvez-vous faire ?

En cas de pension alimentaire impayée, vous disposez de différents moyens pour récupérer les sommes dues :
La saisie sur salaire :
Vous pouvez déposer une requête auprès du greffe du tribunal afin d’obtenir une saisie sur salaire (ou saisie sur rémunération).
Cette démarche est gratuite et s’effectue auprès du tribunal judiciaire ou de proximité.

La procédure de « paiement direct » :
Cela vous permet de demander le paiement auprès d'un tiers (employeur, banque…), qui est détenteur de sommes initialement destinées à votre ex-conjoint.
Pour faire une demande de « paiement direct », vous devez posséder un document (décision de justice ou convention immédiatement exécutoire) fixant la pension alimentaire et vous devez ensuite vous adresser à un huissier de justice de votre lieu de résidence.

La saisie-vente :
La saisie-vente permet de saisir les biens mobiliers de votre ex-conjoint (meubles, véhicules…) afin de procéder à leur vente et de vous rembourser ainsi les pensions alimentaires impayées.
C’est un huissier de justice qui procède à la saisie et à la vente.

Le recouvrement par le Trésor public :
Dans le cas où les autres procédures auraient échoué, il vous reste un dernier recours : le recouvrement par le Trésor public.
Cela consiste à demander au comptable du Trésor public de recouvrer la pension alimentaire impayée à votre place.
Le recouvrement par le Trésor public ne peut porter que sur un arriéré d’impayé de 6 mois.

Sachez que lorsque vous faites face à des impayés de pensions alimentaires, vous pouvez bénéficier d’un soutien financier de la part de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) ou de la MSA (Mutualité sociale agricole).
Il s’agit de l'Allocation de Soutien Familial (ASF), qui est une avance de la pension impayée.
• L’allocation est versée à condition de disposer d’un titre exécutoire (c’est-à-dire que la pension ait été fixée par un juge).
En l’absence de décision de justice, l’ASF sera versée pendant 4 mois, afin de vous laisser le temps de solliciter le juge aux affaires familiales. L'ASF pourra alors être maintenue si vous êtes en mesure de présenter un justificatif d'engagement de procédure.
• En effectuant une demande d’ASF, vous demandez à bénéficier d’un soutien financier, et vous lancez automatiquement une procédure de recouvrement des impayés auprès de votre ex-conjoint.
• C’est la CAF (ou la MSA) qui se charge des démarches de recouvrement pour récupérer les sommes versées au titre de l’ASF.

Vous faites face à des impayés de pensions alimentaires ? Vous avez besoin d’aide ou d’informations pour réaliser vos démarches ? N’hésitez pas à contacter un conseiller afin qu’il vous renseigne et vous accompagne dans vos démarches.